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Comment dépasser sa peur de l'échec ?




Bonjour Bonjour ! ,


Aujourd’hui j’avais envie de vous parler d’un thème qui me tient vraiment à cœur : l’échec ou plutôt notre peur de l’échec.


Nous sommes souvent bloqués dans notre vie car nous devons agir, choisir, oser, et notre peur de nous tromper est tellement forte, qu’il ne se passe rien, on n’arrive à rien…

En tant que Coach de vie dans la reconversion professionnelle et autres changements de vie, j’entends souvent dans mes rendez-vous des phrases de ce type : “j’ai peur d’agir, et de me rendre compte que je n’y arrive pas, après je vais me dévaloriser et perdre confiance en moi. Au moins si je ne fais rien, rien ne change, je me protège.”


Dans un sens c’est vrai, il est vrai que notre zone de confort nous protège. Mais si vous ne risquez rien, vous n’apprenez rien sur vous, vous n'évoluez pas, ne développez aucunes compétences.


Vous vous condamnez à vivre à côté de ce que la vie a à vous apprendre.


Car oui un échec ça fait mal à l’ego, lui qui voulait tout réussir tout de suite. Mais un échec c’est un échec, si vous décidez qu’il en est un !


Si au contraire, aujourd’hui, vous voyez l’échec comme une tentative. Une tentative qui vous permet de mettre en lumière les points à améliorer, à développer, pour vous permettre de réussir. Un échec, c’est finalement une source d’informations incroyable, et d’ailleurs on dit souvent « que l’on n’apprend rien de nos réussites mais tout de nos échecs ».


Je vais vous donner un exemple très simple pour illustrer mes propos : si un jour vous décidez de jouer aux fléchettes, et comme ça, du premier coup vous mettez absolument toutes les fléchettes dans le mile. Qu’aurez-vous appris sur votre technique de jouer ? Absolument rien ! On dira alors que c'est la chance du débutant, et vous repartirez peut-être même avec un sentiment d’imposteur. Alors que si vous n’y arrivez pas, très rapidement vous comprendrez que votre posture est importante, que l’intensité de votre mouvement doit être mesuré, que si vous n’êtes pas pleinement concentré vous y arrivez moins bien, et encore d’autres informations extrêmement précieuses pour vous améliorer encore et encore !


Alors pourquoi, dans la vie on essaye une fois, on ne réussit pas ce qui (entre nous) est relativement normal ! et on en arrive directement à la conclusion je suis nul, je n’ai pas réussi c’est un échec ! J’en reste là !


La vie est composée de multiples tentatives.


Un enfant tombe en moyenne 2500 fois avant d’arriver à marcher. Heureusement pour nous le bébé ne comprend pas la notion d’échec, il tombe, il essaye de comprendre pourquoi, il s’adapte, il réessaye ! Heureusement… car sinon nous serions tous en train de ramper… !


Sans oublier qu’il n’y a que lorsqu’on est complètement désemparé face à une situation que nos ressources insoupçonnées vont se débloquer pour nous aider à trouver une solution. Des ressources qui ne peuvent pas apparaître dans votre zone de confort, car elles sont là pour faire face à de nouvelles contraintes. C’est cette force en vous qui était jusqu’à présent inexploitée et inconnue.


La société et notre éducation y sont sûrement pour quelque chose dans notre vision de l’échec. Nous ne sommes malheureusement pas encore dans une dynamique qui récompense la prise d’initiative mais qui, au contraire, apporte seulement de la reconnaissance au résultat final. Ce qui rend l’action d’essayer vaine, sans importance, à jeter à la poubelle, car seul le résultat compte.


Je vous propose aujourd’hui de changer cette conception extrêmement réductrice dans votre esprit, et de la remplacer par une vision qui montre à quel point vos échecs sont une opportunité pour vous.


Pour cela je vous présente un exercice pour voir vos échecs passés différemment.


Prenez un ou plusieurs événements dans votre vie, qui sont à vous yeux des événements négatifs que vous pourriez qualifier d’échecs.

1/ Demandez-vous dans un premier temps quelle a été votre responsabilité, votre rôle, dans le déroulement de cet évènement. Notre notion de responsabilité est importante car nous pouvons seulement agir sur les éléments dont on est l’auteur.

2/ Puis demandez-vous quelles compétences personnelles vous avez dû utiliser, que vous avez dû développer pendant cette expérience. Par exemple : quand ma première société n’a pas fonctionné, j'ai développé ma persévérance, j’ai appris à arrêter de me culpabiliser inutilement afin de continuer à avancer main dans la main avec moi-même.

3/ Et enfin prenez le temps de voir ce que cette expérience vous a appris sur vous, sur votre vie. Finalement quelle leçon de vie vous en avez tiré.


Nos échecs nous rendent plus fort, alors continuer d’oser j’ai même envie de vous dire continuer à vous tromper, et découvrez en vous le superhéros qui sommeille en vous et qui sera toujours là pour vous aider à remonter la pente et vous rendre plus fort.


Audrey Boleat coach de vie


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Audrey Boleat
Coach de Vie
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